Je voudrais toucher les étoiles
et remporter tous les magots
me dessiner au fond de la toile
me croupiller à coups de ciseaux
La grille au loin me sert de nerfs
et tous mes nerfs m’ont lachés
je me défie en bras de fer
je m’en vais perdre et gagner
Je voudrais travailler ma mort
me préparer un coup de soleil
prendre un métro pour le dehors
descendre ou monter pareil
(Bien sur ça casse, il faut la rime
même en disant n’importe quoi
rien d’important, rien que la rime
même en disant n’importe quoi
on peut jeter par la fenetre
tout l’orthographe , toute la grammaire
essayé de regardé n’êtr
un lingus qui vole en plein air …
J’voudrais fermer la parenthèse
re-pénétrer la joie de l’âme
mais m’faut rimer la « parenthèse »
sans que les mots perdent l’âme
)
Je voudrais bien sortir de moi
et aller faire un tour ailleurs
regarder juste en bas de soi
et m’imbiber de mes malheurs
Je voudrais bien, ne plus et tout
et jamais plus le répéter
j’aimerais me casser du trou
qui m’interdit de m’envoler
Je voudrais bien me balancer
par mon gros nez par mon regard
rebondir haut et m’écraser
devenir bouillon sur un trottoir
Je tu confonds
Tu je confonds
ça se percute en confusion
ça laisse un avant gout amer
et ça persiste l’éclosion
ça fait toucher le brin d’éclair
qui fait des mots des sons garés
ça fait chialer et ça fait taire
toutes les peurs de s’égarer
cette petite solitude
cette merdette qui creuse encore
ce petit moi qui fait de moi
ce que je vis à chaque mois
tout ce que je fais comme tort
tous ces petits morceaux de cerveau,
et d’ADN et de moelle
ces grandes crottes qu’on a cadeau
de la vie et des compagnies de fuel
Je tu confonds
Je solitude
Tu je confonds
Tu solitude
…….